Journal : 1er Jour

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La vingtième conférence ministérielle ordinaire de l'organisation africaine du bois a ouvert ses portes ce 21 octobre 2002 au salon Congo du GRAND HOTEL KINSHASA. Après le discours d'ouverture prononcé par le ministre Congolais des Affaires Foncières, Environnement et Tourisme, son Excellence Monsieur Salomon BANAMUHERE BALIENE.
Le coup d'envoi des travaux de la commission des experts qui précède la conférence ministérielle a été donnée après l'installation du bureau de la commission.

Celui-ci se présente de la manière suivante :


- Présidence : La République Démocratique du Congo
- La première Vice-présidence : La Côte d'Ivoire
- La deuxième Vice-présidence : Le Nigeria
- Le rapporteur Général : le Gabon
- Trois rapporteurs adjoints : l'Angola, La Centrafrique et la Ghana.
Tout de suite après, le président de la commission des experts a fait son mot d'introduction qui se résume, à l'analyse des documents soumis à l'appréciation des experts, en deux enjeux importants qui sont :
1) les mécanismes de financement de l'organisation;
2) l'élargissement de l'organisation à d'autres États afin de mettre ensemble toutes les forces pour les futurs enjeux sur le développement. Ce qui permettra l'augmentation de l'assiette de financement, la formation des nouvelles opportunités et la création des nouveaux marchés.
Après la proposition de l'ordre du jour qui fut adopté par la plénière, la commission a tenu à garder une minute de silence en mémoire de l'ancien Secrétaire Général, feu Monsieur Paul NGATSE OBALA décédé le 19 mars dernier.
Au premier point inscrit à l'ordre du jour, le Secrétariat Général a fourni un rapport qui peut se résumer en quelques points constituants les recommandations lui faites par les Etats membres à la conférence précédente de Brazzaville :
- Faire de l'OAB un organisme spécialisé de l'union africaine;
- Revoir le programme d'activités tenant compte des avis des bailleurs des fonds;
- Accélérer la mise en place du système panafricain de planification;
- Poursuivre la recherche des outils de gestion à mettre à la disposition des pays membres. Chose qui n'a pas été faite faute de moyens conséquents;
- Implanter les groupes des travaux des pays Membres : non réalisé, également par manque des moyens;
- Intensifier les mécanismes de transport de bois : ce qui a fait l'objet d'une rencontre entre l'OAB et l'OIBT(Organisation Internationale de Bois Tropical) le 09 août 2002 à Libreville;
- Faire connaître l'OAB par la réalisation d'un bulletin qui a été fait avec le concours d'une entreprise installée à Libreville, la SOVAC;
- La tenue des journées africaines du bois;
- Du point de vue administratif, le Secrétariat Général n'a pu doter l'organisation d'un immeuble comme prévu;
- Par contre la tenue de la vingtième conférence à Kinshasa RDC est effective à ce jour;
- Concernant le plan d'action, huit projets ont été mis sur pied.
Le deuxième point à l'ordre du jour a concerné les mécanismes de financement de l'organisation. Il en ressort du rapport du secrétariat général que certains pays membres n'honorent pas leurs engagements comme il faut. Suite aux absences constatées aux différentes rencontres de l'organisation et au manque de volonté politique.
Ainsi, le secrétariat général a recommandé aux experts des états membres de demander aux représentants des gouvernements, qui sont les ministres , à s'expliquer sur ce comportement qui ne facilite pas le bon fonctionnement de l'organisation. Ce qui ne permet nullement au secrétariat d'atteindre ses objectifs. Celui-ci étant même dans l'incapacité d'honorer les salaires de ses propres fonctionnaires.

Après débats et délibération, les experts ont dégagé les remarques suivantes:
" La souveraineté des états doit être pris en compte;
" La contribution paritaire de chaque membre est souhaitée pour éviter de défavoriser certains membres;
" Renforcer les sanctions ne pourrait contribuer à l'amélioration de la situation, mais qu'il serait plutôt mieux d'agir par le moyen de la conscientisation, du renforcement des mécanismes de recouvrement et d'activer la volonté des états d'une manière ou d'une autre;
" Concrètement, la conférence des experts a suggéré que l'OAB explore les projets, fasse participer le secteur privé au financement et prenne en compte le système des fond forestiers qu'exploitent certains pays membres.
Du troisième point à l'ordre du jour, les experts ont planché sur l'adoption des documents soumis à leur intention. Le premier a être examiné est la déclaration de Kinshasa sur les principes, critères et indications P.C.I. Après quelque corrections de fond et de forme, le document a été adopté sous réserve d'amendement.


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